Revoir la répartition entre interne et externe

L’internalisation de tous les profils n’est pas toujours viable. Certains rôles — notamment le support, les tests ou certaines tâches de maintenance — peuvent être externalisés sans perte de qualité. En repensant la structure de votre équipe, vous pouvez conserver les expertises critiques en interne tout en confiant l’exécution à des profils qualifiés en nearshore, à coût maîtrisé.

Cette approche permet non seulement de réduire le budget global, mais aussi de désengorger les équipes internes qui pourront se concentrer sur les sujets à forte valeur métier.

Cadrer plus finement les projets avant de développer

Un projet mal cadré est un projet qui coûte cher. Plus les spécifications sont floues, plus les retours en arrière sont nombreux, et plus les coûts explosent. En instaurant une phase de cadrage courte mais rigoureuse — avec un périmètre clair, des user stories priorisées, et des maquettes validées — on évite de perdre du temps sur ce qui ne sera jamais utilisé.

Un cadrage bien mené réduit les effets tunnel, sécurise la roadmap, et fait gagner des semaines de développement inutile.

Adopter un modèle nearshore structuré

Externaliser à l’étranger ne veut rien dire si le pilotage n’est pas clair. Mais avec une organisation solide, le nearshore devient l’un des meilleurs leviers de réduction de coûts IT.

Chez Goolive, nous avons choisi un modèle hybride : les développeurs, testeurs et agents support sont basés au Maroc, mais le pilotage et le lien client sont assurés depuis la France. Ce modèle garantit un niveau de qualité équivalent à une ESN française, pour un tarif réduit de 40 à 60 %.

Réduire la dette technique à la source

La dette technique est invisible… jusqu’à ce qu’elle coûte cher. Chaque ligne de code non testée, chaque correctif non documenté, chaque architecture bricolée finit par ralentir les futures évolutions.

Investir un peu de temps dans la qualité du code (revue, documentation, tests automatiques) fait baisser les coûts à long terme. C’est un réflexe à intégrer dès le MVP : plus vous structurez en amont, moins vous payez en maintenance et en correctif.

Industrialiser les tests et la QA

Faire tester un produit par les développeurs eux-mêmes est un non-sens économique. Cela génère des erreurs, des bugs en production, des coûts support… et une charge mentale inutile sur des profils chers.

Externaliser la QA à une équipe dédiée — par exemple en nearshore — permet de professionnaliser les tests, d’introduire des plans de validation systématiques et de réduire les retours post-livraison. C’est un levier direct de réduction des coûts de maintenance.

Optimiser les outils et les licences utilisées

Dans de nombreuses organisations, les outils SaaS s’empilent : plusieurs plateformes de gestion de projet, des outils de CI/CD redondants, des licences de monitoring sous-utilisées. Une simple revue annuelle des outils utilisés peut dégager plusieurs milliers d’euros d’économies.

L’idée n’est pas de couper dans la productivité, mais de réduire les doublons et de challenger l’usage réel de chaque brique de votre stack.

Piloter vos prestataires avec des indicateurs clairs

Un prestataire mal encadré, c’est un prestataire qui facture plus que nécessaire. Trop souvent, les équipes projet ne disposent pas d’outils de pilotage simples pour suivre l’avancement, le reste à faire, ou la vélocité réelle.

Mettre en place des indicateurs clairs (livraison, couverture de test, fréquence de mise en production…) permet de mesurer la performance réelle de vos partenaires, d’éviter le flou, et donc de mieux maîtriser le budget.

Réduire les coûts IT ne signifie pas réduire les ambitions.
Au contraire, en repensant votre organisation, en pilotant mieux vos partenaires, en renforçant la QA ou en externalisant intelligemment certaines fonctions, vous pouvez gagner en efficacité tout en réduisant vos dépenses structurelles.

Le secret n’est pas de couper. C’est d’optimiser.