
Comment rédiger un cahier des charges pour un MVP
Un MVP bien cadré commence toujours par une chose : un bon cahier des charges.
Sans ce document, les allers-retours se multiplient, les objectifs se brouillent, et les délais s’étirent. Pourtant, trop de projets confondent vitesse et précipitation. On pense aller plus vite en sautant l’étape du cadrage. En réalité, on recule de trois pas dès le premier sprint.
Rédiger un cahier des charges pour un MVP n’a rien d’industriel. Il ne s’agit pas de produire 60 pages de spécifications, mais de formuler une vision claire, structurée, et priorisée. C’est ce qui permet à l’équipe technique de construire une version fonctionnelle utile, testable et livrable en quelques semaines.

Comprendre à quoi sert ce document
Le but n’est pas de verrouiller toutes les fonctionnalités. Le cahier des charges d’un MVP sert à poser les bases du produit : qui on cible, quel problème on résout, et comment on va le vérifier. Il sert à aligner l’équipe technique, le fondateur, et parfois même les premiers investisseurs.
Un bon document doit clarifier les attentes. Il ne doit pas être une collection de “fonctionnalités souhaitées”, mais un cadre d’action et de décision. S’il est bien fait, il accélère la phase de conception et réduit les zones de flou tout au long du projet.
Identifier un seul persona prioritaire
Le MVP n’est pas fait pour plaire à tout le monde. Il doit répondre à un cas d’usage précis, porté par un utilisateur bien identifié. Avant même de parler de parcours ou de technologies, le cahier des charges doit contenir une description claire de ce persona : son contexte, ses frustrations, ses habitudes.
C’est à partir de cette cible que se construiront les premiers écrans, le contenu fonctionnel, et surtout la mesure du succès. Tout le reste — design, back-end, automatisation — découle de cette base. En l’oubliant, on perd la logique MVP.
Décrire les parcours minimums, pas tous les cas d’usage
Le piège classique, c’est de décrire tous les écrans imaginables. Mais pour un MVP, il vaut mieux se concentrer sur le parcours critique : celui qui permet à l’utilisateur d’atteindre la promesse principale du produit.
Un bon cahier des charges liste donc 1 ou 2 flux fonctionnels complets, avec des enchaînements simples, des cas limites identifiés, et une logique métier explicite. L’objectif n’est pas d’être exhaustif, mais cohérent. Ce qu’il faut, c’est pouvoir construire un prototype exploitable sans s’éparpiller.
Formaliser les objectifs et les critères de réussite
Ce point est souvent oublié. Pourtant, un MVP est là pour apprendre. Le cahier des charges doit donc inclure ce que vous cherchez à valider, et comment vous allez le mesurer. Est-ce un taux d’inscription ? Un temps passé sur la plateforme ? Une demande de démo ?
Ce niveau de clarté permet à l’équipe produit de faire des choix. On code ce qui permet de tester. On repousse ce qui n’a pas d’impact immédiat. C’est aussi ce qui permet de juger, en fin de sprint, si le MVP a atteint son objectif — ou s’il faut pivoter.
Encadrer la partie technique sans la verrouiller
Même dans un MVP, il faut poser quelques repères : choix de la stack, contraintes d’hébergement, politiques de sécurité. Mais le document ne doit pas dicter l’architecture. Il faut laisser l’équipe tech proposer la meilleure solution en fonction des contraintes réelles : délais, budget, scalabilité, maintenance.
L’erreur serait de figer la stack trop tôt. L’objectif, ici, est de poser un cadre technique réaliste, sans contraindre inutilement la livraison.
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Chez Goolive, nous ne développons pas de MVP sans cadrage. Pourquoi ? Parce que c’est dans cette étape que se gagne — ou se perd — la moitié du budget.
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Le résultat : un MVP utile, ciblé, livrable en 4 à 6 semaines, sans dérapage.
Un MVP réussi commence toujours par une vision claire. Et cette vision passe par un cahier des charges simple, mais précis. Pas un document lourd, mais un document utile.
Rédiger ce brief n’est pas une formalité. C’est une fondation. En prenant le temps de cadrer, tu gagneras en vitesse, en clarté et en sérénité pour la suite.
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