POC nearshore

Tester une équipe nearshore en 30 jours

Validez vite. Décidez en confiance.

Externaliser une partie de votre IT — développement, support ou tests — peut réduire le coût et accélérer les livraisons. Pour limiter le risque, lancez un POC nearshore de 30 jours. Ce format vous donne une réponse claire : l’équipe respecte vos standards, elle communique et elle transfère la connaissance. Cet article vous propose un plan opérationnel généraliste qui couvre le développement, le support IT et la QA, avec les critères à mesurer pour prendre une décision objective.

POC nearshore
Objectifs du POC

Le POC vise trois objectifs simples. Le premier : prouver que l’équipe peut livrer du code conforme à vos conventions et l’intégrer dans votre pipeline CI/CD. Le second : vérifier la capacité opérationnelle du support, sa tenue des SLA et sa qualité de documentation. Le troisième : évaluer la qualité des tests, l’automatisation et la capacité à détecter régressions. Vous fixez des critères chiffrés pour chacun de ces volets. À l’issue du POC, vous comparez les résultats au coût réel du pilote et décidez go/no-go.

Gouvernance et accès dès le jour 1

Le cadre contractuel et les accès doivent être en place avant le premier commit. Donnez des comptes Git que vous contrôlez, intégrez le projet dans votre CI/CD et fournissez des environnements de test. Partagez les runbooks d’exploitation et les jeux de données anonymisés pour les tests. Nommez un owner côté business et un tech lead côté DSI qui valideront les livraisons. Signez un mini-SLA pour le POC qui couvre le temps de réponse aux incidents et la disponibilité des environnements. Sans ces éléments, vous testez dans le vide.

Semaine 1 : cadrage, on-boarding et pair programming

La première semaine sert à cadrer la portée. Vous définissez une fonctionnalité de développement, un flux de support à traiter et un périmètre de tests automatisés. Vous organisez des sessions de pair programming entre un sénior interne et des membres de l’équipe nearshore. Ces sessions posent les conventions Git, les règles de revue de code et le format des tickets. Elles servent aussi à vérifier la maîtrise des outils : ticketing ITSM, accès SSH, pipelines, et outils d’observabilité.

Semaine 2 : premières livraisons et support opérationnel

Durant la deuxième semaine, l’équipe livre des petites itérations. Chaque livraison se fait via pull request et passe par votre processus de revue. Les changements critiques reçoivent au moins une revue par un pair interne. Côté support, l’équipe traite un flux de tickets simulés et réels selon les SLA définis. Vous mesurez le délai moyen de prise en charge, le temps de résolution et la qualité des rapports d’intervention. Pour la QA, l’équipe augmente la couverture des tests unitaires et met en place des tests d’intégration automatiques déclenchés par la CI.

Semaine 3 : intégration, tests E2E et montée en charge

La troisième semaine concentre l’intégration complète. Le code passe dans votre pipeline : builds, tests unitaires, tests d’intégration et tests E2E. Vous vérifiez les taux d’échec, la stabilité des pipelines et la vitesse de rollback. Le support réalise des scénarios d’incident avec montée en gravité pour valider procédures d’escalade et logs d’intervention. La QA exécute des tests de non-régression et fournit des rapports de couverture et de qualité. Ces éléments donnent un aperçu de la capacité de l’équipe à gérer des incidents et des déploiements.

Semaine 4 : stabilisation, documentation et transfert

La dernière semaine sert à stabiliser les livrables et à transférer la connaissance. L’équipe rédige des README, des runbooks et un guide de déploiement. Vous organisez une formation pratique où vos ingénieurs reproduisent la livraison et déploient le module dans un environnement contrôlé. Testez la rotation : échangez les intervenants pour vérifier que la connaissance ne repose pas sur une seule personne. Enfin, réalisez la revue finale avec métriques et un rapport synthétique qui compare les KPI au seuil d’acceptation.

Critères de succès

Définissez des seuils mesurables pour chaque volet. Pour le développement, suivez le taux de builds verts, le temps moyen de cycle d’une story et le nombre de PR fermées sans rollback. Pour le support, suivez le temps moyen de réponse, le temps moyen de résolution et la qualité des comptes rendus. Pour la QA, suivez la couverture des tests unitaires et d’intégration, le taux de détection de régressions et le nombre de bugs remontés en production. Un POC est concluant si la plupart des seuils sont atteints et si le TCO projeté tient compte des efforts de gouvernance.

Mesures à collecter

Pendant le POC, capturez des métriques simples et exploitables. Collectez MTTR, taux de builds verts, couverture de tests, nombre d’incidents support traités par semaine, temps moyen de réponse, fréquence des déploiements et latence de communication sur les canaux d’échange. Ces chiffres fournissent une base objective pour comparer options : garder en interne, recruter en CDI, ou externaliser en nearshore.

Points de vigilance

Protégez vos secrets. Gérez les credentials via un coffre central et limitez les droits. Vérifiez la politique de dépendances et exécutez des scans de vulnérabilité automatisés. Clarifiez la propriété du code et la licence des artefacts dans le contrat du POC. Sur le plan humain, vérifiez la rotation des ressources côté prestataire pour éviter l’effet personne-clé. Enfin, calculez le coût réel du POC en incluant le temps passé par vos équipes à superviser, à former et à valider les livraisons.

Décision et suite

À la clôture du POC, présentez un rapport synthétique aux décideurs. Le rapport compare les KPI au seuil d’acceptation et détaille les risques résiduels. Si le résultat est positif, définissez un contrat pilote plus long avec SLA, plan de montée en charge et clauses de sortie. Si certains critères échouent, demandez un plan de remédiation cadré dans le temps ou interrompez la relation. Le but : décider sur faits, réduire la dépendance et organiser la montée en production.


Un POC nearshore de 30 jours vous livre des preuves. Il vous montre si l’équipe code selon vos standards, si le support tient ses engagements et si la QA protège votre produit. Mettez en place la gouvernance dès le jour 1, mesurez les KPI, et exigez la documentation et le transfert de compétence. Vous évitez les surprises et vous gardez le contrôle.


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